Premier 500 de la saison pour le Sparrowhawk

S’il est le plus petit planeur au monde, le plus léger hormis les PUL, et le moins cher tant à acquérir qu’à exploiter, le Sparrowhawk n’en est pas moins un planeur qui permet de pratiquer un Vol à Voile performant.

Certes, la bonne journée était la veille, avec des plafonds à 4500 dans la Vanoise, le val d’Aoste et la Suisse. Mais le pilote n’étant pas disponible, il a dû se contenter de cette journée du Lundi 10 Juillet, où les conditions dans la Maurienne n’étant pas fameuse, il ne s’y est pas engagé, avec regret, rappelons que le Sparrowhawk n’a pas de moteur. Il a donc fallu se contenter des parcours classiques des Alpes du Sud.

Caractéristiques du Sparrowhawk:
Masse structurelle 70kg (limite de la FAR 103 qui déréglemente les ultra-légers aux USA)
Masse à vide équipé du Sparrowhawk de ce vol: 90kg (parachute pyrotechnique, oxygène, avionique)
Masse du pilote et de ses effets personnels: 65kg
Masse totale en vol: 155kg (masse maxi 188kg)
Charge alaire : 23,8kg/m2 (à la masse maxi 29kg/m2)

Les coefficients des concours en ligne permettent au Sparrowhawk d’être classé honorablement:

Classement Netcoupe
Classement OLC
Classement WeGlide

Les pilotes de super planeurs volant vite et loin peuvent être agacés par ce minuscule planeur qui les dépassent dans le classement en volant moins loin et plus lentement, mais n’oublions pas que le pilote du Sparrowhawk n’a ni la présence rassurante du moteur, ni les vitesses de transitions permettant de traverser rapidement les zones de « dégueulantes » ou de vent de face.

Voici un tableau qui permet ce comparer les caractérisques et les coefficients de handicap de quelques planeurs:

Il y aurait beaucoup à dire sur les coefficients, entre autre
– la différence importante entre les coefficients du Sparrowhawk dans OLC/WeGlide et la Netcoupe ?
– le coefficient peut-être un peu sévère de l’Apis Bee ?
– quant aux planeurs équipés de ballast, si leur pilotes veulent marquer des points, il ne faut pas qu’ils volent sans eau.

Le Sparrowhawk devrait être le planeur que tous les clubs exploiteraient en grand nombre, pour pratiquer un vol à voile 3 fois moins cher, et donc beaucoup plus accessible.

Dommage qu’un cadre réglementaire semblable à celui des ULM n’existe toujours pas pour ce type de planeur, il motiverait les constructeurs à en produire. Les progrès technologiques en matière de composites et d’aérodynamique le permettent. Le prix des planeurs est proportionnel à leur poids.

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A noter dans WeGlide le classement du PUL Archéoptéryx, handicap 76, qui réalise un triangle FAI de 350km 😀

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