C’est la solution aux aléas du décollage à pied :
Le pilote n’a pas besoin d’attendre que le vent soit établi de face, c’est une technique de décollage qui offre le maximum de sécurité, sans aucune particularité de pilotage.
Vidéo du catapultage d’un Swiftlight (pilote John Bonvin)
La catapulte peut également être utilisée sur terrain plat, notamment à des fins pédagogiques:Certains sites, notamment en Suisse, sont pré-équipés d’anneaux d’arrimages ancrés dans le sol ; la mise en œuvre est alors très rapide : la catapulte est constituée de 4 à 6 sandows qui sont successivement tendus et accrochés l’un après l’autre à 2 anneaux ou piquets d’arrimage situés à une quarantaine de mètres de part et d’autre en avant du PUL, ils forment ainsi 2 faisceaux, en V, et exercent ensemble une force d’environ 150 Kgf, largement suffisante pour faire décoller un PUL dont la vitesse de décrochage est inférieure à 50km/h. La multiplication des brins permet leur mise en tension, l’un après l’autre, par un seul homme.
Si le PUL est équipé d’un largueur spécifique (Archeoptérix), il est accroché à un anneau ancré au sol. Ce sera le pilote qui l’actionnera pour se libérer et décoller.
Sinon, c’est la catapulte elle même qui est accrochée par une corde à un larguer ancré au sol. Le PUL est ensuite mis en place et accroché à la catapulte par une corde plus courte. Dans ce cas c’est une personne au sol qui actionnera le largueur sur ordre du pilote.
Dans tous les cas, le largueur doit être équipé d’une goupille de sécurité pour empêcher un catapultage intempestif tant que le pilote n’a pas terminé sa préparation et ses vérifications pré-vol, et que la sécurité n’est pas assurée (aire dégagée).